Les sols s’acidifient naturellement sous l’action de la pluie, de l’activité microbienne, du soufre émis par les émissions volcaniques, etc. Cependant, le processus est accéléré et amplifié par des retombées de polluants « acidifiants » émis par des activités humaines. Si les sols peuvent, dans une certaine mesure, neutraliser cette acidité, un problème survient lorsque les apports humains dépassent leurs capacités de neutralisation. L’acidification affecte directement la vie du sol et sa structure.
Concrètement, l’acidification des sols peut par exemple provoquer le dépérissement des forêts avec une carence en minéraux nécessaires aux arbres. De même, l’acidification des sols favorisent le développement d’espèces végétales dites « nitrophiles » (qui préfèrent l’azote à l’acidité) souvent banales, d’où une perte de biodiversité.