Par son activité toute entreprise génère des retombées dans le tissu économique local. En effet, son existence même est synonyme d’emploi et de création de valeur. Elle rend également possible d’autres activités et catalyse en ce sens divers impacts.
Afin d’évaluer ces impacts et déterminer le périmètre de sa responsabilité élargie, une entreprise peut calculer son empreinte socio-économique. Pour ce faire, plusieurs flux peuvent être analysés :
- Les achats : il s’agit des achats réalisés par l’organisation auprès de ses fournisseurs (et l’ensemble de la chaîne de valeur en amont). Ces achats soutiennent de manière indirecte de l’activité et de l’emploi ;
- Les salaires : il s’agit des salaires versés par l’organisation à ses collaborateurs mais aussi des salaires versés par ses fournisseurs (grâce aux achats réalisés auprès d’eux). Ces salaires, une fois dépensés, induisent de nouveaux effets sur l’emploi et l’activité économique de territoires ;
- La fiscalité : il s’agit de la fiscalité versée par l’entreprise, par ses fournisseurs, par les agents économiques auxquels les ménages adressent leurs dépenses, et par les ménages eux-mêmes, qui soutiennent les dépenses des administrations publiques (elles-aussi génératrices de retombées socio-économique)
L’évaluation des impacts associés à ces flux, appelée « étude empreinte socio-économique » (ou étude d'impacts), permet à l’entreprise de quantifier son poids économique et social à différentes échelles géographiques (départements, métropoles, régions, pays, etc.). Cette mesure robuste est vectrice d’opportunités. Elle offre notamment la possibilité à l’entreprise d’échanger avec ses parties prenantes sur les enjeux de son activité. Elle constitue également un levier pour engager une démarche de maximisation des impacts.